Super Fit 2.44

Donc voilà, …

Accompagner des gens en surpoids dans leur objectif de recherche de bien-être… C’est le but.

Ai-je la légitimité pour le faire ?

J’y ai mis le temps. J’y ai réfléchi longuement… J’ai hésité…

Oserais-je me lancer dans cette entreprise ? Comment serait- elle perçue dans les milieux dans lesquels j’évolue ?

Comment expliquer mon objectif sans paraitre prétentieuse ?

Des questions donc,… auxquelles il fallait que je réponde,… Pour vérifier l’intérêt d’une telle démarche pour moi et pour les autres,… ceux qui me suivraient.

Légitimité,… le mot fait peur.

Est-ce que le fait d’avoir perdu plus de cinquante kilos en quatre ans suffit à me donner cette sacrosainte légitimité ?

Est-ce que les efforts, les sacrifices, les doutes que j’ai dû endurer, la peur du ridicule et le courage de la surmonter me la donnent ?

Est-ce que le fait d’avoir perdu, puis repris, puis reperdu des kilos un certain nombre de fois avant de stabiliser mon poids et de savoir ce que cela implique en termes de déception, de larmes, de colère, de motivation, de discipline, me l’accordent, cette légitimité ?

J’aurais tendance à dire que oui…

Mais, au cas où, j’ai suivi des cours de diététique et je m’appuie sur des spécialistes pour conseiller, guider, celles et ceux qui me font confiance dans leur démarche de recherche du bien-être.

Est-ce que le fait d’être redevenue une sportive au point d’en avoir modifié mon mode vie, d’avoir parcouru des centaines de kilomètres en courant, nageant ou pédalant me donne le droit de coacher des gens qui cherchent à améliorer leur condition ?

Pas forcément.

Même si mon vécu, les entrainements, les compétitions, les échanges que j’ai pu avoir avec d’autres sportifs, m’ont appris énormément sur le sujet.

C’est pour cela que, pour la partie sportive de mon programme, je me suis entourée de professionnels qui pourront apporter leurs connaissances aussi bien pour la simple remise en forme que pour la préparation de compétitions.

En résumé donc,… J’ai perdu plus de cinquante kilos en quatre ans et j’ai appris à apprivoiser les désagréments qui découlent inévitablement d’un tel challenge. Je les ai apprivoisés au point d’en venir à les apprécier, à ne plus pouvoir m’en passer, et à changer radicalement mes habitudes.

Je crois sincèrement que partager cette expérience peut permettre à d’autres d’atteindre le bien-être physique et moral que j’ai trouvé.

Voilà pour la légitimité.