Ibn Al Baytar & Slow Food Maroc 3.2

Les associations Ibn Al Baytar & Slow Food au Maroc ont travaillé ensemble durant quelques années.Slow Food est une organisation éco-gastronomique à but non-lucratif. Le mouvement Slow Food a été fondé en Italie en 1989 pour réagir contre les idées de « fast food », défendre la biodiversité dans l'offre alimentaire, valoriser les traditions gastronomiques, soutenir les petits producteurs, promouvoir une agriculture durable et sauvegarder l’environnement. L’association met donc en relation des producteurs de nourriture de qualité et des co-producteurs (consommateurs) au moyen d'événements qui valorisent les productions du terroir et véhiculent le principe d’une l’alimentation bonne, propre, et juste.
- Le mouvement permet à l’heure actuelle de mettre en réseau 100 000 membres dans 150 pays différents. Il est devenu actif en 2001 au Maroc par la reconnaissance de l’argan comme sentinelle. L’association marocaine a ensuite été créée en septembre 2009, et est représentée au niveau local par
17 conviviums actifs. Le travail du réseau a permis, entre autres, de valoriser 4 sentinelles -l’argan, le cumin d’Alnif, le sel de Zerdoune, le safran de Talouine-. Les sentinelles sont des produits menacés de disparition, d’une qualité gustative exceptionnelle, reliés à une aire géographique spécifique et produits de manière artisanale selon des méthodes propres et équitables. Slow Food au Maroc a pour
projet de répertorier davantage de produits du terroir afin d’en améliorer la qualité, de les promouvoir et de valoriser les savoir-faire des petits producteurs.
- De même, dans le cadre du projet des mille jardins en Afrique, Slow Food au Maroc compte déjà 14 jardins potagers scolaires, communautaires et familiaux depuis 2010. Le projet, en harmonie avec la philosophie Slow Food, entend créer, avec les communautés locales, des modèles appliqués d’agriculture durable respectueux de chaque contexte (écologique, socio-économique et culturel) et
faciles à reproduire. L’initiative s’adresse à tous les autres acteurs désirant partager cette expérience et prendre part au projet (associations, écoles, organisations...), et permet d’allier agriculture et éducation au goût.