Psychiatrie CHU Carémeau non officiel 2.71

chemin du mas de lauze
Nîmes, 30000
France

About Psychiatrie CHU Carémeau non officiel

Psychiatrie CHU Carémeau non officiel Psychiatrie CHU Carémeau non officiel is a well known place listed as Hospital/clinic in Nîmes ,

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Sur le versant est de la colline de Carémeau (accès par le chemin du Mas-de-Lauze), voici une masse, certes imposante, mais à l’esthétique plutôt réussie, grâce aux parements de bois et de pierres. La bâtisse, qui épouse la pente agrémentée de jardins méditerranéens en terrasses, déploie 8 200 m2 , soit un triplement de la surface par rapport à l’ancien site.

"Le bâtiment fait entrer beaucoup de lumière. Il a été décoré avec beaucoup de couleurs, il bénéficie de beaucoup d’espace et ouvre des perspectives sur la nature, observe Murielle Arondeau, directrice de la psychiatrie. Il a été pensé pour que le patient se sente en sécurité mais qu’il n’ait pas le sentiment d’étouffer." À noter que l’accent est mis dans les aménagements sur des activités telles que l’ergothérapie, la musicothérapie, la psychomotricité ou le sport.

125 chambre individuelles

C’est une évolution majeure. Désormais, le pôle de psychiatrie du CHU n’offre aux patients que des chambres individuelles avec salle de bain. Ce n’était pas le cas sur l’ancien site, avec des chambres de deux ou trois. La capacité d’accueil a été portée de 85 à 125 lits, pour une activité en lien avec le bassin de population du sud gardois, soit 320 000 habitants, et son maillage intégrant cinq centres médico-psychologiques (CMP, ambulatoire). Mme Arondeau résume l’esprit de la prise en charge : "Un patient en crise pourra être d’abord accueilli si nécessaire dans l’unité de soins intensifs puis être stabilisé en secteur ouvert spécialisé et enfin être intégré à un projet de soins ambulatoires. Nous souhaitons des délais d’hospitalisation les plus courts possibles."

Six unités spécialisées

Un projet médical a été développé pour le nouveau pôle, en concertation avec les personnels et les médecins. En phase avec les évolutions de la prise en charge psychiatrique. De quatre unités précédemment, on passe à six, dans un souci d’organisation (consultations et hospitalisations) en filières spécialisées : clinique de soins intensifs (secteur fermé) ; psychiatrie générale orientée vers les psychotiques chroniques ; clinique des troubles thymiques (troubles bipolaires) ; clinique médico psychologique pour adolescents.

Mais aussi une clinique de psychologie médicale de la personne âgée et une clinique de la psychologie médicale du jeune adulte : ces deux derniers secteurs constituent des nouveautés à Nîmes. "Pour les 16-25 ans, afin de mieux les soigner, il faut une prise en charge particulière", souligne Mme Arondeau. S’agissant des personnes âgées souffrant de troubles psychiatriques, telle la démence sénile, la même logique prévaut