Le hogan 2.84

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la grange
Saint-Jeure-d'Ay, 07290
France

Contact Details & Working Hours

Details

Centre de Formations Le Hogan
Lieu dit la crinière, 07290 Saint Jeure d’Ay – 04 75 34 58 96 – 06 08 83 15 77 –
oliviercayre.fr – le-hogan@wanadoo.fr

Depuis 2007, j’ai ouvert un centre de formation sur les métiers du cheval avec des prestations de stages et de formations dans mon centre ou en déplacement.

- Les différents modules peuvent s’agencer en fonction d’un planning défini.
- Les formations peuvent bénéficier de prises en charges : numéro d’enregistrement DRTE Rhône-Alpes : 82 07 00694 07.
- Je peux faire bénéficier aux stagiaires d’un suivi et de conseils pour leur installation professionnelle ou pour la suite de leur formation.
- le coût des heures de formation est évalué en fonction du quantitatif et du projet personnel, coût horaire minimum des formations longues, à partir de 70 heures : 18 euros.



Savoirs de base dans les métiers du cheval

Les formations répondent à trois besoins essentiels :

1- savoirs de base pour la maintenance d’un ou plusieurs chevaux, pour l’éducation des chevaux, pour avoir une relation saine avec eux et dans notre collaboration.
2- se former préalablement à la spécialisation diplômante dans un ou plusieurs domaines de ces savoirs.
3- acquérir les compétences pour gérer une écurie avec le souci du bien-être des chevaux, de la bonne gestion économique et de la présentation au public de véritables savoirs concernant la maintenance, l’entretien, l’exploitation des chevaux, ainsi que l’enseignement d’une approche nouvelle de l’équitation, sensible et qui a du sens pour les chevaux, basée sur l’expression et le langage corporel (langage commun aux mammifères supérieurs).

J’ai créé ce pôle de formation en lien avec les deux axes majeurs de mes compétences :
1)- Les soins aux chevaux, la santé et le bien-être du cheval.
2)- L’étude du comportement et l’éducation du cheval par une méthodologie issue de mes formations, de mon expérience de la psychologie du cheval, et issue aussi de la construction d’une pédagogie performante au service des passionnés des chevaux.
Les formations sont choisies «à la carte» par les stagiaires en fonction de leurs souhaits.
En plus, je propose mes conseils et un suivi pour des projets de carrière dans les métiers du cheval.
Ces formations se déroulent en différents modules pour laisser le temps aux acquisitions, au travail personnel et à l’expérience nécessaire.
Partant d’une approche holistique (vision et approche globale) du cheval et des facteurs potentiellement problématiques de l’élevage moderne et de l’exploitation des chevaux, j’encadre des stages et des formations pour les éleveurs, cavaliers ou propriétaires.
De plus, je dispense des soins aux chevaux (soins physio-fonctionnels) avec un souci permanent de simplicité et de «naturel».
Pour la santé du cheval, j’insiste sur la prise en compte et le respect de la nature même des équidés au niveau physiologique et métabolique, et je propose un panel de soins nécessaires à tout cheval pour l’optimisation et l’amélioration de ses capacités physiques et mentales.
Premier paramètre en termes d’importance pour la santé physique du cheval de travail : la locomotion.
La méthode proposée est celle du respect de la locomotion naturelle du cheval : vie et travail pieds nus, ou un ferrage prenant en compte au maximum ces données en en réduisant de façon significative « l’impact problématique », par un ferrage respectant autant que possible la locomotion naturelle du cheval.

MODULES DE FORMATIONS



I- Elevage, santé physiologique et physique


- A : Elevage, maintenance :

- Maintenance et soins : élevage en extérieur ; les abris et stabulations ; les pâtures, leur entretien ; concept d’écurie « dynamique ».
- Constitution des « familles » ou groupes ; reproduction « en liberté » ; poulinages (boxes ou pâtures) ; éducation des poulains*(théorie de base).
- Alimentation raisonnée/nutrition ; bases de l’utilisation des plantes; l’ortie, plante majeure pour une bonne santé.
- Compléments nutritionnels : ma recherche est principalement dirigée vers l’optimisation des facteurs d’assimilation. Respecter la chaîne dite d’assimilation, l’étape du végétal, seul élément assimilable à 100 % par un herbivore.

Nombre d’heures minimum : - découverte : 35 heures
- acquis des compétences professionnelles : 75 heures

*Pour la formation à l’éducation des poulains, voir module dans le chapitre :
II comportement et éducation du cheval / - F


- B : Soins d’entretien et de soulagement : blessures et fatigues :

Rappel d’anatomie ;
Massages, assouplissements, bases du stretching*(1- Assouplissements d’entretien);
Prévention, élaboration de diagnostics :
Boiteries
Problèmes de locomotion, des aplombs, de dos et des différentes charnières structurelles,
Problèmes organiques métaboliques
Soins à base de plantes, huiles essentielles, emplâtres...

Nombre d’heures minimum : - découverte : 35 heures
- acquis des compétences professionnelles : 75 heures



- C : *Bases du stretching, soins de relâchement des tensions et de détente :

Rappels anatomiques et physiologiques
Essais d'assouplissement
Découverte de la mobilité structurelle
Analyse, observation dynamique du cheval

1- Assouplissements d’entretien :

Mobilité structurelle :
Mobilisations possibles en fonction des différents segments articulaires
Protocole d’investigation et d’intervention comprenant la participation du cheval
Travail “à froid” et “à chaud”
Analyse des objectifs d’une séance
Observer le cheval et ses rétentions de mobilité et construire la séance avec l’analyse de cette observation
Pratique et essais.

Nombre d’heures minimum : 20 heures


2- Assouplissements à objectifs thérapeutiques :

Observation des chevaux “à froid” et “à chaud”
Amélioration de la mobilité des segments articulaires
Dépassement des limites supposées
L’assouplissement abordé comme acte thérapeutique
Déroulement d’un protocole d’ensemble : séance globale
Pratique et essais
Quels résultats attendre ?
En combien de temps ?

Nombre d’heures minimum : - découverte : 20 heures
- acquis des compétences professionnelles : 40 heures



- D : Etude de la locomotion, soins des pieds, parages :

Depuis 28 ans, j’observe les chevaux et les fais travailler, j’observe leurs mœurs, leurs comportements, leur santé, leurs adaptations au climat, leurs spécificités et particularités.
Je mets aussi face à ces observations les données techniques que j’ai apprises et validées pendant mes formations, me servant aussi de mes chevaux comme «terrain d’expérimentation».

Contenu :
Notions d’aplombs, de la locomotion et de soins du pied
Notions de parage
Initiation au parage
Notions d’orthopédie

En plus (possibilité) :
Repose d’un fer perdu avec préparation du pied
Participation aux ferrages

Nombre d’heures minimum : - découverte : 35 heures
- acquis des compétences professionnelles : 75 heures
(si le parage de base est déjà acquis)

Mon parcours, mes réflexions sur la chose :
Partant de l’analyse dynamique (en mouvement), donc de la locomotion du cheval, en observant aussi la santé des pieds, les aplombs, j’adapte des techniques et des conseils permettant l’amélioration ou l’optimisation de la santé structurelle et physiologique.
Mes observations sont étayées par différentes rencontres dans mon parcours professionnel, notamment André Jeannin, vétérinaire, chirurgien réputé, aujourd’hui à la retraite, avec qui j’ai collaboré pendant près de 10 ans. D’autres personnes m’ont révélé aussi l’existence de différents courants comme ceux qui appliquent des méthodes en lien avec le mode de vie et de fonctionnement du cheval « naturel ».

Je pars de l’idée que nous devons apporter un plus au cheval en respectant tout d’abord les millions d’années d’évolution liées aux contraintes de la nature, puis en tenant compte des milieux « non naturels » dans lesquels nous les faisons vivre ou évoluer. Nous devons donc avant tout nous poser la question de savoir si nous ne pouvons pas faire autrement, un peu plus de naturel !
Il est évident, à part cas exceptionnel, qu’un cheval vivant dans des conditions très proches du naturel et non ferré aura des pieds en pleine santé avec une bonne conformation et qui pourront supporter un travail régulier et sportif, et ceci évidemment, si ce cheval est correctement suivi au niveau nutrition et entretien des pieds ( parage spécifique, présence quotidienne d’eau sur les pieds, stimulation du pied par des temps quotidiens de déplacement en terrain de nature variée : dur, agressif, mou, galets…)
Ceci dit, nombreuses sont les situations où nous sommes contraints de ferrer :
les chevaux vivant en boxes dont les pieds sont quotidiennement « intoxiqués »,
les chevaux de compétition et ou de clubs travaillant de façon intensive, ne vivant pas dans des conditions adéquates et ferrés depuis longtemps.
les chevaux carencés ou mal suivis au niveau nutritionnel…
Cependant, il faut savoir que même les chevaux ayant subi ces conditions de vie peuvent rapidement reprendre de bons pieds au moyen d’un protocole d’une année environ.
Il faudra opérer les changements au niveau entretien et nutritionnel, changements à maintenir par la suite pour pérenniser les facteurs de bonne santé.

Données fondamentales :
Observer les chevaux non ferrés et en tirer les enseignements.
Respecter les notions d’alignement interphalengien dans les plans sagittaux et transversaux.
Comprendre qu’un pied non ferré ne s’appuie jamais au sol que sur la surface de la paroi mais sur l’ensemble du pied. Les pressions d’appui étant bien évidemment inégales en fonction des allures du cheval et en fonction de la nature du sol, mais c’est bien l’ensemble du pied qui s’appuie au sol.
Le parage et le râpage doivent favoriser une pince courte et légèrement « tronquée » aux antérieurs.
Les chevaux ayant trop de problèmes de santé des pieds, devront suivre un protocole de soins complet comprenant souvent une période pieds nus, avec des soins réguliers et un suivi nutritionnel notamment en principes actifs assimilables (vitamines, oligo-éléments, minéraux).Ces principes seront issus des végétaux et non pas directement extraits du monde minéral. On ajoute de la biotine ( 30 mg par jour minimum ) en cure longue, renforcée par un apport quotidien en MSM et silice tirée de la Prêle pour optimiser l’assimilation de la biotine. En plus, il faut prévoir une phytothérapie vasodilatatrice stimulant la circulation dans les pieds…




II- Comportement et éducation du cheval
(J’ai bien le sentiment d’être un des précurseurs, aujourd’hui encore marginal, mais de moins en moins.)
Il faut revoir l’enseignement, réformer toute notre connaissance et notre savoir de base, ne serait-ce que pour le respect de notre merveilleux partenaire. Partenaire si intime mais finalement si étrange, qu’on croit connaître, et pourtant !

Au fur et à mesure de l’expérience de mes différentes formations, et de mes rencontres d’hommes et de femmes, en particulier liés au cheval, j’ai construit ma voie et une pédagogie constituant mon approche de l’équitation, de l’éducation des chevaux et des cavaliers que l’on peut « imaginer » comme une approche d’éthologie (-1) et d’écologie comportementale (-2) appliquées à la relation au cheval et à l’équitation.
Depuis 16 ans, j’éprouve et divulgue mon expérience et ma philosophie concernant l’éducation, le travail et la santé du cheval auprès des cavaliers et des professionnels de l’équitation sous forme de stages, formations et interventions.
(-1) éthologie : étude des mœurs d’une espèce dans son milieu naturel
(-2) écologie comportementale : étude de l’évolution d’une espèce et de ses individus liée aux interactions avec son milieu environnemental non naturel. (ici en rapport à la domestication et à l’exploitation du cheval par l’homme.)
Je propose donc comme éléments constitutifs d’une méthode ou plutôt d’une « philosophie » les axes suivants :

Partir du naturel du cheval et petit à petit, en observant ses attitudes, intégrer cette notion d’apprentissage particulier : nous apprenons du cheval en l’observant et finalement nous lui inculquons des consignes et des directives dont le savoir initial lui appartient beaucoup plus qu’à nous.
Développer la connaissance des spécificités de l’autre, ici le cheval, et le chemin pour y parvenir est l’adaptation : avec un cheval, nous ne sommes pas entre humains, nous sommes entre deux espèces étrangères, nous imposons au cheval de faire obligatoirement son trajet vers l’humain ; à nous aussi, ne serait-ce que par souci d’efficacité, de faire notre trajet vers le cheval et devenir un petit peu « centaure » comme un comédien entre dans la peau de son personnage, sans s’y perdre, mais en « l’habitant pour un instant ». Entrer dans la notion de « temps équin », il est évident que le temps ne se déroule pas du tout au même rythme pour un cheval que pour nous.
Penser et agir, danser par l’expression de notre langage corporel dans l’espace interactif, outil principal de communication avec le cheval, créer ce lien actif et dynamique au monde animal pour agir ensemble, exprimer efficacement nos directives par ce langage pour évoluer ensemble avec grâce, légèreté et fluidité, et pour être compris.



Stages de découverte et de savoirs sur le comportement et l’éducation du cheval :

- E : Ethologie, écologie comportementale, éducation du cheval :

Données de bases
Observation comportementale
Etude comportementale (données de base)
Psychologie du cheval (données de base)
Règles d’apprentissage (données de base)
Education : les données « naturelles » de l’espèce équine issues de l’observation comportementale
Découverte et apprentissage à la communication avec le cheval par le langage corporel :
Le travail à pied, l’expression du langage corporel, langage commun aux mammifères supérieurs (*voir Le corral circulaire...)
Découverte des bases de l’équitation dansée (issue de la communication animale)

Trois niveaux :
1- découverte, initiation. Nombre d’heures minimum : 25 heures
2- approfondissement. Nombre d’heures minimum : 70 heures
3- Professionnalisation. Nombre d’heures minimum :150 heures


*Le corral circulaire, espace dynamique et ludique, espace de mise en situation :

-(Extrait de texte tiré du mémoire de Marie Guillemot, détentrice du diplôme d’Equithérapeute SFE, dont j’ai été le maître de mémoire. Mémoire protégé des droits.)-

« …Le corral circulaire est un enclos fermé et rond, au même sol qu’une carrière, sécurisé par des pare-bottes et des garde-corps ajourés pour permettre la vision intérieur/extérieur.
L’intérêt est d’évoluer dans un espace rond qui rend possible une mise en mouvement et une dynamique fluide et concentrée dans l’espace. Le corral optimise la rencontre, le cheval n’est jamais loin. C’est un espace stratégique car il permet à l’homme, installé sur une piste intérieure, d’anticiper ou de « rattraper » la dynamique du cheval et de se synchroniser avec lui dans le mouvement.
L’espace du corral est plus sécurisé qu’un manège ou qu’une carrière, puisqu’il n’y a pas d’angle dans un corral, dans lequel on puisse risquer de se retrouver coincé. La fluidité des mouvements et cette sécurité permettent le déroulement d’actes plus sereins. La forme rectangulaire d’une carrière ou d’un manège, faits d’angles qui deviennent des refuges ou des pièges, n’aide pas la rencontre. Dans le corral, l’espace circulaire nous permet d’imposer en douceur un contact, on n’est jamais loin l’un de l’autre, et le lien tissé imperceptible et imposé n’est jamais vraiment rompu ou trop distendu.
On peut accompagner, cadrer et sécuriser plus facilement ces mises en situations.

Le corral est aussi un cadre d’évolution ludique, il rappelle la piste de cirque et nous plonge au cœur de la scène. Cet enclos rond permet de rencontrer et de « jouer » avec le cheval sans avoir à trop lui courir après, d’évoluer à main gauche comme à main droite lors d’un travail en liberté. C’est l’espace où peut s’exprimer une dynamique semblable à la danse. On tourne avec le cheval au rythme de ses allures, il peut ainsi trotter ou galoper autour de nous sans jamais s’éloigner. En cela, nous sommes bien au cœur de la scène, au cœur de la dynamique et nous y sommes acteurs ensemble dans l’évolution de ces danses.
La mise en situation dans le corral ouvre alors au langage et au dialogue des corps. Pour créer cette danse ensemble, pour parvenir à nous comprendre sur la piste, nous devons faire émerger cette idée d’un langage commun. Nous devons nous mettre en dynamique par le jeu des expressions corporelles. Chaque geste et chaque mouvement a un impact sur l’état émotionnel et l’état dynamique du cheval et réciproquement. Il s’agit de chercher l’adéquation avec le langage et les outils de communication du cheval. Le vecteur principal étant celui de trouver en soi la cohérence entre ses intentions et ses démonstrations par l’action. Tout ceci fait appel au langage commun aux mammifères supérieurs.

La notion de distance dans l’espace :
Le corral est un espace qui, vis-à-vis du cheval, permet de trouver le contact mais aussi de garder une distance et de se libérer l’un ou l’autre de la tension provoquée par la proximité des corps. Le corral impose alors la gestion de notre stress et de nos mouvements du fait de la proximité avec l’animal. La perception de l’espace est dynamique, elle est liée à notre mise en mouvement dans cet espace, à nos possibilités et intentions d’actions. Cette notion de distance fait appel aux sens et a montré leur valeur en termes de communication verbale ou non-verbale. Nous sommes autant émetteurs que récepteurs d’une demande de lien, d’échange. En ce sens j’entends que les êtres s’organisent entre eux, se rencontrent, se fuient, se complètent, etc.
Trouver du sens dans l’ordre de l’autre, telle est la recherche que nous sommes amenés à faire dans le cadre de la rencontre avec le cheval dans le corral. Il s’agit d’orchestrer nos deux fonctionnements, nos deux organisations, nos deux perceptions de l’espace pour proposer un ordre commun, une organisation partagée qui ait du sens aussi bien pour le cheval que pour nous ; sortir de ce schéma agressif qui nous amène à croire qu’il faut dominer le cheval, s’imposer. Si le cheval et son ordre nous mettent trop en désordre, on peut se sentir en situation d’échec.
Trouver un langage commun passe par une forme de partage, de souplesse d’ouverture, « de lâcher prise » face à la rigidité de nos conditionnements humains. C’est bien parce qu’on est en train de construire ensemble une relation, parce qu’on manque de clarté dans notre langage corporel et dans la cohérence de nos intentions qu’il faut être dans l’adaptabilité. Et c’est le cheval qui va nous montrer notre progression.

Espace au potentiel thérapeutique :
L’espace structuré doit permettre d’accompagner et de laisser chacun découvrir un maximum par lui-même.
La place d’encadrant peut être parfois comparée à celle du metteur en scène qui retraduit ce qu’il voit de son « œil extérieur ». Là, on est dans le lien pur, la mise en dialogue, la traduction de la rencontre et du jeu de scène qui se déroule devant nous. Il s’agit de guider pas à pas, de dédramatiser la peur de l’échec et le sentiment d’obligation de réussite ; « la séance suivante montre souvent que la précédente a été efficace… ».
Revenir sur cette notion de temps apporté, de désordre à accepter face à nos fonctionnements ancrés et parfois rigides.
Je donne quelque part le droit à l’erreur, puisque sur scène, l’improvisation peut aider à transformer une erreur en une belle réplique.
Saisir les opportunités de dialogue, même si ce n’est pas tout à fait ce qui avait été demandé au cheval.
J’accompagne et j’ouvre ainsi un espace pour soi, sans jugement, tel que le fait le cheval, en prenant simplement la mesure de ce qui se passe ici et maintenant. J’invite chacun à revêtir son costume de scène pour échanger avec son cheval. Le constat est bien souvent qu’une vraie et bonne concentration est nécessaire pour que l’immersion dans laquelle on se retrouve grâce à la dynamique physique et par le jeu proposé, soit réussie. Cela nous permet aussi de nous relier à nous-même… »


- F : Education du poulain :
Principe d’habituation et d’éducation précoce : par une approche et un maniement progressifs et aux bons moments par rapport à leur évolution personnelle et sociale (qui n’ont rien à voir avec une pseudo imprégnation à la Miller), apprendre aux poulains les premières règles et les premières contraintes qui doivent leur être imposées, connaître et savoir gérer les appréhensions, les peurs et l’exubérance des poulains.
Créer un environnement social riche intra espèce et inter espèce autour des poulains pour un développement psychomoteur équilibré et performant.
Faire « participer » (observation et participation) les poulains au travail des mères/pères et des individus proches et intimes.

Nombre d’heures minimum : 20 heures. (Il faut avoir fait obligatoirement le stage E, niveau 1 : découverte et initiation)



- G : Stages de ressourcement et de connaissance de soi grâce au cheval « révélateur » :
Pour se construire et/ou se reconstruire, pour que ce temps participe à l’évolution personnelle nécessaire au cours de sa vie, cavalier ou pas, ou pour se construire comme professionnel…
Face à l’inquiétude et au doute sur la concordance des attentes des « équitants » entre ce que peut nous « offrir » le cheval et notre rêve de relation inter espèce et notre rêve d’équitation, Face à l’inquiétude sur sa capacité à trouver du plaisir dans cet effort, à se penser réformable, en constante évolution, ouvert, perméable, et donc tout au long d’une vie, partie de l'universel, infime partie mais qui rayonne :
Je propose ces instants d’échanges, de réflexion et de mise en situation pour envisager le cheval comme un révélateur de nos sources personnelles bien souvent bouchées, obstruées, polluées, et un révélateur de nos ressources bien souvent insoupçonnées.
Me présentant dans ces temps comme un médiateur entre le cheval et l’homme, un accompagnant des émotions brutes, surgissantes, pour aider à passer du ressenti à la réflexion,
pour apprivoiser nos émotions et façonner la possibilité d’une nouvelle identité, de nouveaux contours, d’une nouvelle présentation au monde, d’une « renaissance ».

Le cheval révélateur : de notre face-à-face au monde, aux autres, de notre présentation au monde…
Le cheval révélateur de nos angoisses, de nos craintes, conscientes et inconscientes.
Le cheval révélateur des « casseroles et des boulets » qu’on traine tous, de notre histoire au-delà de notre mémoire.
Le cheval révélateur de nos conditionnements : être le plus fort, dominer… ou alors se présenter comme fragile, vulnérable et être « mangé tout cru ! ».
Le cheval révélateur de nos frustrations, de nos « caprices », de notre quête inconsciente bien souvent insatisfaite de reconnaissance de la part de notre communauté d'humains. C’est ainsi qu’il nous arrive de tomber « à bras raccourcis » sur l'animal, de déverser sur lui nos frustrations avec violence mais surtout bêtise.
Le cheval révélateur de notre état de consommateur capricieux où nous perdons l’attention et le respect que nous devons à tout être vivant.
Le cheval révélateur de notre conflit permanent avec le temps qui passe.
Le cheval révélateur de notre déviance prédatrice, qui n'est pas un instinct mais un conditionnement, un état dénaturé, intégré et transmis de génération en génération depuis notre dissociation avec la nature : - l’homme depuis et après les conquêtes de masse -
Le cheval révélateur de nos sources intérieures un peu bouchées, taries, détournées, polluées…donc envahissantes, débordantes, modifiant le cours de notre vie à notre insu, nous rendant un peu « moches » à nos propres yeux. Sources intérieures qui ne demandent qu’à être libérées.

Mais aussi : le cheval révélateur de nos ressources insoupçonnées, magnifiques, nécessaires pour se révéler, s'épanouir, se transcender pour prendre sa véritable dimension humaine.
Le cheval révélateur de notre quête d'harmonie, de plaisir, de liens, de contacts avec la nature.
Le cheval révélateur de notre monde intérieur imaginaire dont il est un symbole fort :
-notre imaginaire d'enfant
-notre mémoire et imaginaire collectifs
Le cheval acteur de notre reconstruction possible en nous installant de façon dynamique, directe, sans détour, sans hypocrisie, face à nous-mêmes.
Le cheval acteur de notre désir, de notre apprentissage nécessaire à la résolution des conflits, à la négociation, à la recherche de collaboration pour sortir de l'impasse de notre esprit guerrier et dominant, affrontant tout dans un rapport de force.
Le cheval acteur majeur de plaisir dans le dépassement de soi et dans la révélation, par sa présence et ses expressions, d'une nature sauvage mais tolérante et potentiellement bienveillante.
Le cheval acteur de voyages : intérieurs, symboliques, mais aussi de balades, de découvertes dans la lenteur (en en faisant son apologie !), dans l'adéquation avec le temps.
Le cheval acteur de revalorisation de soi par la résolution progressive de nos blocages intérieurs et relationnels, acteur de communication inter-espèce et intra-espèce.
Le cheval acteur de réconciliation avec nos sentiments et nos émotions non gérées, avec le temps, avec l'espace, avec la nature, avec le mouvement.
Le cheval porteur de beauté par le langage des corps, par l'esthétique de son corps dans son évolution spatiale.
Le cheval porteur de rêve : nous, portés par cet être fantastique, magique, mais bien réel, vrai, cadeau de la nature, de la terre mère…

- En plus, lire le chapitre : * Le corral circulaire, espace dynamique et ludique, espace de mise en situation… dans le paragraphe - E : Ethologie, écologie comportementale, éducation du cheval.


Mise en situation, applications sur le terrain :

Introduction :
aborder tous ces thèmes et travailler en deux temps distincts d’évolution :

I- Le temps du savoir faire et des acquisitions.

II- Le temps du savoir transmettre :
Transmettre quand et à qui ?
- En tant que professionnel ou futur professionnel.
- Aux chevaux et aux humains qui nous entourent.
- Dans la vie quotidienne, grâce aux changements qui peuvent s’opérer par cette
approche et cette formation dans toutes situations, face à toutes stimulations.

En situation, sur le terrain :
En « liberté » en corral, dans l’ensemble du travail à pied puis monté en manège et en extérieur : analyser « à chaud » et « à froid » nos actions/réactions, nos interprétations sur le comportement et actions/réactions du cheval, grâce à l’approche sensible et réfléchie de la relation de travail avec le cheval et de l’équitation prenant en compte la nature du cheval, sa vision du monde et de lui-même dans ce monde humain sans partage où il cherche sa voie, ses « possibles ».
Réfléchir et Positionner nos actions/réactions dans le cadre de notre histoire personnelle et collective et de notre culture, les faire évoluer et réfléchir sur la concordance/cohérence entre nos rêves et la réalité possible.
Se redécouvrir par le biais de ces mises en situation et des temps de réflexions et d’analyses.
Accorder nos « violons » pour une bonne orchestration entre le cheval et nous, avec ma participation de « chef d’orchestre » temporaire.
Tout cela dans un environnement de vie pour le cheval lui permettant un minimum d’équilibre et de bien-être.


I- Nombre d’heures minima : 70 heures

II- Nombre d’heures minima : 400 heures





Les plus :


Audits, Conseils et Missions

Audits et conseils dans le cadre du développement et de la restructuration des structures équestres.

Je propose aux dirigeants des structures équestres des prestations de conseils pour l’aménagement ou le développement de leur infrastructure ou pour la restructuration ou le développement de leurs activités.
Missions déjà effectuées : en plus de différents établissements privés, Drôme, Normandie, Alpes de Haute Provence, Creuse, lot et Garonne, Morbihan …, j’ai effectué de 2003 à 2005 des missions avec le cabinet de Consulting Lyonnais (Blezat Consulting) dans le cadre de la restructuration des Haras Nationaux auprès des Haras de Hennebont en Bretagne et le Haras de Montier en Der (Haute Marne).

Exemple de missions possibles :
Création d’infrastructure de maintenance pour chevaux prenant en compte le bien-être et la santé des chevaux.
Les aménagements techniques et logistiques ainsi que la formation du personnel concernant l’entretien, les soins et la nutrition des chevaux.
Les aménagements techniques et la formation du personnel concernant le protocole de retour à la vie et au travail pieds nus pour les chevaux,
Des missions concernant le développement ou la restructuration des activités au sein de l’établissement.







OLIVIER CAYRE Né le 21 Avril 1961 à Lyon (69)

FORMATIONS ET DIPLÔMES
• 1983 : BAFA - Accompagnateur équestre (ANTE)
• 1986 : Maréchal -ferrant, orthopédiste
• 1987 : Formation aide vétérinaire équin
• 1988 : Examinateur agréé Association Nationale de Tourisme Équestre
Étrier de Vermeil (Fédération Française d’Équitation)
• 2000 : Fin de formation en ostéopathie équine
• 2001 : Formation en éthologie équine, CNRS de Rennes.

Formations, expériences et compétences liées à l’ostéopathie, aux soins et au comportement du cheval :
• 1984 : Formation en maréchalerie et en Tourisme Équestre
Création du poney-club Sarcey (69)
• 1986 : Création en lien avec une clinique vétérinaire d’un centre de soins aux chevaux :
o - soins post-opératoires
o - cures, “mise au vert”
o - troubles du comportement
Création du centre équestre Les Silmarils (69)
• De 1988 à 2000 : Observation des chevaux en milieu naturel (observation de plusieurs jours en continu) en Pyrénées, Camargue, Alpes... Notes, synthèses et analyses sur l’éthologie équine.
• 1989 : Formation en orthopédie équine.
• 1990 : Stages de formations sur les méthodes qui deviendront les méthodes dites des chuchoteurs.
• 1992 : Mise en place de deux “troupeaux” de chevaux vivant en semi-liberté - observations, analyses...
• 1993 : Création de Milagro, centre d’équitation naturelle et nouvelle pour adultes et enfants.
• 1996 : Démarrage de ma formation en ostéopathie humaine et animale avec plusieurs ostéopathes et centre de formations. Suivi en clientèle.
• 1999 : Début de mon activité en soins physio-fonctionnels (issus de l’ostéopathie équine) et de mon activité de spécialiste du comportement et de l’éducation du cheval.
• 2000 : Début de mon activité d’encadrement de stages de soins, comportement et maréchalerie.
• 2001 : Formation de base en éthologie équine (C.N.R.S. Rennes), établissement d’un projet avec Martine HAUSBERGER (directeur de recherches C.N.R.S. Rennes en éthologie équine) d’un centre d’application en éthologie équine en Bretagne.
• 2002 : Collaboration avec Marthe Kiley-Worthington et mise en place d’un projet de centre pilote sur l’éthologie et le comportement animal en France.
• 2004 : Création de mon centre sur le bien-être et la santé du cheval “le Hogan”.
Etude technique et de faisabilité pour la création d’une gamme alimentaire pour chevaux, dont l’objectif est la prévention des pathologies.
Création théâtrale servant de terrain de recherche pour l’évolution des prestations équestres pour le spectacle proposé au Haras National d’Hennebont en Bretagne (projet artistique qui est arrivé en deuxième dans le choix final du Haras)
• 2005 : Développement du centre Le Hogan. Présentation de la gamme nutritionnelle pour chevaux "Le Hogan". Développement des activités liées à l’endurance, écurie Anne Detrez (26).
Ecriture et préparation de projets équestres pour le théâtre.
Préparation du projet accueil en lieu de vie permanent à La Crinière, 07 St Jeure d’Ay.
• 2007 : Ouverture du centre de formation Le Hogan sur les métiers du cheval.
Quelques références de clientèles et de relations professionnelles :
• Centre équestre de Villeneuve Loubet (06)
• Cercle Hippique de Chantilly (60)
• Vétérinaire équin J.L Chambost (26)
• Élèves diplômés de l’école d’ostéopathie de Brighton (G.B)
• Association d’Ostéopathie équine (27)
• Haras National de Hennebont (56)
• Centre équestre La Bidauderie (18)
• Écurie professionnelle d’endurance Anne Detrez (26)
• Ecurie Terre d’Illich (56)
• Ecurie Alifa Arabians (50)
• Collaboration et mise en place d’un projet de centre pilote sur le comportement animal en France avec Marthe Kiley-Worthington (Docteur en éthologie)
• Organisation de stages avec Marthe Kiley-Worthington en collaboration avec l’Association Développement et Diffusion des Connaissances sur le Cheval et les Grands Mammifères (02)
• Collaboration avec le centre La Bidauderie (18) et l’instructrice Véronique Bartin pour créer dans son club une section “bien-être du cheval” où j’ai travaillé à la mise en place d’une nouvelle approche de l’équitation basée sur l’étude du comportement et l’éthologie appliquée, le suivi des chevaux au niveau comportemental et physique, ainsi que pour la formation des élèves moniteurs.
• Collaboration avec des journalistes de Cheval Loisirs
• Collaboration avec le magazine “Les Cahiers du Cheval Arabe”
• Reportages et écrits sur mon travail dans les hors série du magazine “Les Cahiers du Cheval Arabe” intitulés “Cheval qui es-tu ? - L’essentiel sur les travaux des éthologues.”
• Rédactions d’articles sur la santé du cheval et sur les médecines douces dans “Les cahiers du cheval arabe”.
• formateur extérieur dans les formations d’équithérapeutes de la SFE
• Initiateur pour la création de la gamme nutritionnelle : Equiortie, 1er prix 2011 INNOVA’BIO, 1er prix 2010 équidéfi, agréé agri bio.