Fondation Meraj de Boston 3.7

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79ter rue de Paris
Épinay-sur-Seine, 93800
France

About Fondation Meraj de Boston

Fondation Meraj de Boston Fondation Meraj de Boston is a well known place listed as Non-profit Organization in Épinay-sur-Seine ,

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Details

Je m’appelle Aminata Ndongala et j’ai 34 ans. Je vais vous relater, en bref, mon témoignage pour que vous puissiez me comprendre. Étant fiancée depuis plusieurs années, je souhaitais vraiment avoir beaucoup d’enfants. Mais je n’arrivais pas à tomber enceinte. Donc, je me suis dirigée vers l’in vitro : les médicaments, les injections, etc… Mais voyant que cela n’aboutissait pas, j’ai cessé tous ces désagréments. Un beau jour, DIEU m’a fait la grâce de tomber enceinte. J’ai accouché par la suite d’un petit garçon surnommé Boston, « terre de liberté ».
Il était en bonne santé par contre moi, je suis restée plusieurs jours en réanimation pour des complications, à ma grande tristesse je n’étais pas aux côtés de mon fils les premiers jours de sa vie. Tirée d’affaire, j’ai pu enfin profiter de mon enfant, même si cela a été de courte durée car tout s’est compliqué. Boston est tombé malade, il avait contracté une infection aigüe. On a dû par la suite l’opérer, à 15 jours de sa petite vie, tout s’enchaîna : l’angoisse, le désarroi, la peur, le doute, la crainte et la culpabilité permanente. L’opération s’est correctement déroulée. Boston était un battant, il n’a jamais pleuré, il a été un vrai guerrier. Vient ensuite l’hospitalisation, un autre calvaire. Voir tant d’enfants malades quel douleur. Mon rêve était de bercer mon fils lors de ses réveils nocturnes, mais il a eu droit aux infirmières au lieu de sa maman.
Boston est resté 4 mois et demi à l’hôpital, cela me paraissait interminable. Il y avait toujours une radio à faire, des injections, ou des transfusions, … Voir son petit bout de chou avec des fils tout autour de lui, des piqures à tout va, c’est tout simplement indescriptible, ça fait tellement mal. Après cela, les médecins ont décidé de l’opérer une seconde fois. DIEU a décidé que cette fois-ci, il le récupérerait…
Boston succomba 7 jours après, dans mes bras. Que dire de ma douleur ? Je ne peux même pas vous la décrire. Un petit bout de chou que j’ai tant désiré, recherché, pour qui j’ai même failli ne pas m’en sortir durant l’accouchement, s’était éteint dans mes bras. C’était un lundi, depuis lors, je déteste tous les lundis !
Ce petit être m’a apporté tant d’amour, de force, de tristesse, de foi, d’espoir, … Désormais, j’ai compris tant de chose par rapport à cette séparation. Je veux me battre et ne pas pleurer tout comme Boston. Mon combat est celui-ci, me consacrer au bien-être des enfants tous domaines confondus par le biais de l’association : « FONDATION MERAJ DE BOSTON ».