35e régiment d'infanterie 4.02

Créé en 1604 sous le nom d'Aquitaine, le 35e Régiment d'Infanterie est l'un des plus anciens régiment de l'armée française. De sa création à nos jours, il a participé à toutes les campagnes de la monarchie, de l’empire et de la république. Il s'est illustré sur de nombreux champs de bataille, comme en témoignent les dix victoires inscrites dans les plis de son drapeau et les huit citations.

Surnommé l’As de Trèfle durant la première guerre mondiale pour son appartenance à la division des As, le régiment est décoré depuis le 22 mars 1916, de la croix de guerre avec quatre palmes et titulaire de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire.

Aujourd’hui, le 35e Régiment d'Infanterie se compose de 7 compagnies : la compagnie de commandement et de logistique, la compagnie d'éclairage et d'appui, 4 compagnies de combat et une compagnie de réserve.

Le 35e Régiment d’Infanterie est le seul régiment d’infanterie de France à maîtriser la triade de l’infanterie : le VBCI (véhicule blindé de combat d’infanterie), le système FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrés) et la NEB (numérisation de l’espace de bataille). Le 35ème Régiment d’Infanterie est donc le régiment d’infanterie le plus moderne de France.

Depuis 2008, le régiment est doté du véhicule blindé de combat de l'infanterie, le VBCI. Ce véhicule, plus moderne, plus rapide et avec de meilleures capacités de tir de jour comme de nuit équipe les compagnies du régiment.

En septembre 2011, le régiment a perçu le nouvel équipement pour les combattants : le système Félin pour Fantassin à équipements et liaisons intégrés (FELIN). Les matériels mis en œuvre par les combattants permettent d’accroître les capacités de protection, d’agression, d’observation et de communication.

Le régiment a été projeté en fin d’année 2012 en Afghanistan et a pu mettre en œuvre l’ensemble de ces matériels, qui ont prouvés leur efficacité sur un théâtre difficile.

Aujourd’hui le régiment recrute 160 Engagés Volontaires par an : il comprend 1050 hommes et femmes, dont 260 cadres et 790 engagés volontaires de l’armée de terre, ainsi que 20 personnels civils.

L’as de trèfle est partenaire de la vie locale de Belfort et du territoire où il tient garnison depuis plus de 130 années. En 1870, lors du siège de Belfort, le 35e bataillon d’infanterie participait déjà à la défense de la citadelle.