Réseau d'Echanges de Savoirs Mangrove - Namur - Res/rers 2.59

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rue de Gembloux 48
Namur, 5002
Belgium

About Réseau d'Echanges de Savoirs Mangrove - Namur - Res/rers

Réseau d'Echanges de Savoirs Mangrove - Namur - Res/rers Réseau d'Echanges de Savoirs Mangrove - Namur - Res/rers is a well known place listed as Nonprofit Organization in Namur ,

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Details

Qu’est-ce qu’un RERS ?
Régis apprend la comptabilité à Shania, qui reçoit des cours d’espagnol de Carla. En retour, Carla demande des leçons de guitare. Pierre a donné l’informatique à Sarah qui offre le dessin à Julie qui propose d’apprendre à réaliser ensemble des sushis.

Chacun sait quelque chose. Ce potentiel de connaissances peut être transmis à d’autres. Chacun sait apprendre un savoir et le transmettre. Le réseau d’échanges offre la possibilité de se rencontrer, de partager ses connaissances et d’échanger ses savoirs dans une ambiance de respect et de convivialité. On n’échange que des savoirs : tout rapport d’argent ou de service est exclu.

L’équipe d’animation vous accueille et met en relation les offreurs et demandeurs qui décident ensemble des contenus, méthodes d’apprentissage, fréquence et lieu des rencontres en veillant à respecter le rythme et les objectifs de chacun.

Les réseaux d’échanges basent leur fonctionnement sur une charte. (voir ci-dessous)


Historique :
Le réseau d’échanges de savoirs Mangrove à Saint-Servais/Namur a été lancé en 2001 par un groupe de citoyens accompagné par une animatrice du Centre d’Action Laïque de la province de Namur. Un millier de personnes se sont inscrites dans ce projet depuis sa création. Aujourd’hui, ce projet d’éducation permanente compte environ 150 personnes actives.
Les RERS sont nés plus tôt que ça. C’est en France et dans le cadre et autour de l’institution scolaire qu’est née, au début des années 1970, l’expérience des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs. Les initiateurs en sont Claire et Marc Héber-Suffrin.
Ils considèrent le taux élevé d’échecs scolaires et le désœuvrement des jeunes comme étant surtout le fait du regard porté sur les enfants par le système éducatif et par la société dans son ensemble.
Forts de cette conviction, ils entreprennent de transformer ce regard selon une démarche qui s’efforce de reconnaître en chacun non pas ses lacunes et ses manques, mais ses richesses plus ou moins enfouies et inexploitées d’ordinaire dans le processus d’apprentissage comme dans la vie relationnelle et sociale.

A partir de cette reconnaissance, l’enfant ou l’adolescent jusque-là étiqueté « en difficulté » devenait capable de s’accepter lui-même, de prendre conscience de ses aptitudes et de ses savoirs.

Il pouvait alors apprendre à en faire état et à les partager avec les autres et, ainsi encouragé, pouvait avoir le désir de développer ces savoirs et la curiosité d’en construire d’autres, que ses blocages lui rendaient auparavant inaccessibles à priori. Un autre aspect de la démarche pédagogique élaborée à Orly était d’appréhender les savoirs scolaires fondamentaux en les reliant directement au vécu des enfants, au sein de leur famille ou dans le cadre du quartier. Cette autre dimension de la démarche permettait en outre d’ ouvrir l’activité de la classe sur le quartier lui-même, d’impliquer les parents dans la vie scolaire de leurs enfants et même, au-delà, de créer des échanges entre les habitants adultes du quartier, indépendamment du cadre de l’école.

C’est cette seconde étape qui a été développée par la suite à Evry, à partir de 1979, avec , dans un premier temps, l’appui du conseil municipal dont Marc Héber-Suffrin était alors membre. Des réseaux d’échanges réciproques de savoirs se développent alors dans différentes villes de France, dans les pays voisins et même bien au-delà au Brésil, au Burundi…