Fondation Dyslexie 2.96

La dyslexie, un mal silencieux qui touche
près de 50 millions de personnes en Europe

Selon l’OMS en 2010, près de 5% des enfants d’âge scolaire souffrent de dyslexie, un trouble de la lecture et de l’orthographe. Ces troubles de l’enfance et de l’adolescence sont, toujours selon l’OMS, « un aspect négligé de la santé mentale ».
Le constat est préoccupant : l’on estime qu’un à deux enfants par classe sont dyslexiques, or :
• le français est une des langues les plus difficiles pour une personne dyslexique. Le trouble s’en trouve d’autant plus accentué ;
• la reconnaissance de la réalité des difficultés, la détection et l’accompagnement des enfants dyslexiques est, contrairement à d’autres pays, encore à ses balbutiements.
Peu reconnue et mal prise en charge, la dyslexie conduit à l’isolement, à l’exclusion et à la souffrance psychologique alors que les enfants concernés ont des capacités intellectuelles dans la norme. Cette absence de prise en considération explique pourquoi la Belgique compte un taux de retard scolaire élevé : à la fin du primaire 24% des enfants ont doublé, et en secondaire près de 60%. Les conséquences humaines et le coût pour la société de cette absence d’accompagnement est extrêmement lourd.

La réponse de la Fondation : permettre à chaque
enfant d’apprendre et de grandir comme les autres

La Fondation dyslexie a pour vocation de faire en sorte que chaque enfant puisse apprendre, se former, travailler et vivre comme tout le monde :
• Etre reconnu dans sa différence : retrouver confiance en soi ;
• Avoir les moyens pratiques et financiers de compenser ses difficultés ;
• Avoir la possibilité de développer un projet éducatif/professionnel comme tout le monde.

Par ses actions elle s’emploie à :
• faire évoluer les mentalités pour que l’enfant dyslexique soit compris, accompagné plutôt que rejeté, soutenu plutôt que découragé ;
• proposer et mettre en œuvre des solutions concrètes, à tous les niveaux : recherche, accompagnement, formation, sensibilisation.